Une histoire d’oiseaux.
Et puis une histoire de blessures.
Qui auraient toutes deux histoires suintées en un seul et même cours.
Un mince ruisseau, à peine une rigole.
Une histoire des deux qui aurait pris un envol claudiquant.
Sans élan.
Des images d’oiseaux morts.
Des milliers d’oiseaux morts par des millions de pixels qui rendent compte.
Tu parles!
Ils m’apparaissent comme de petites machines de chair, choses chargées de vie.
Oui. Et puis en même temps des cadavres.
Des corps abandonnés par leur occupant. Lassés
Les cadavres mutilés jonchent le sol.
Je regarde. J’entends aussi!
Cette voix qui me parle de ça comme elle me parle du temps.
Pas celui qui passe et va, non.
Le temps qu’il fera.